Que vous travailliez dans l’informatique ou non, vous êtes peut-être déjà tombé sur les termes de « low-code » voire « no-code », et pour cause : le marché a explosé dernièrement, enregistrant une croissance de 22% en 2020. Mais que se cache-t-il derrière cet anglicisme ? Simple argument marketing ou réelle avancée technologique ? C’est ce que nous allons voir.
Qu’est ce que le low-code ?
Le Low-code désigne des solutions logicielles ayant pour vocation de permettre à leurs utilisateurs, de développer des applications en pratiquant un minimum l’étape codage manuelle. Grâce à une interface graphique entre le développeur, et le programme en développement, l’utilisateur peut intégrer des fonctionnalités pré-codées à son application, et les tester.
Cela peut prendre par exemple la forme de blocs de fonctionnalités, à assembler les uns avec les autres. Bien sûr, cela n’empêche pas de devoir imaginer une solution logique pour faire fonctionner son application. On parle de low-code quand au maximum 30% de l’application doit être codée manuellement.
Vous utilisez sans doute le low-code sans le savoir
Un vieil outil de low-code qui ne dit pas son nom est Excel, qui permet à des utilisateurs ne disposant pas de compétences de programmation avancées, de créer des systèmes complexes. Les plus chevronnés arrivent d’ailleurs à en tirer des applications très complexes. Ici, le tableur fait office d’interface graphique, dans laquelle on implémente des règles (formules) et valeurs pour arriver à ses fins.
Que peut-on en attendre ?
Le low-code permet déjà de créer ou adapter des applications à ses besoins interne, sans avoir à faire appel à un prestataire extérieur, ni à recruter un développeur. Bien sûr, en fonction de la complexité de la modification ou de l’application, un développeur chevronné peut s’avérer indispensable.
Cela permet donc de palier un manque de développeurs, mais aussi de réduire les coûts de développement d’applications internes. En somme, cela facilite le développement pour des profanes.
Cela peut aussi permettre des gains de productivité pour des développeurs, qui peuvent utiliser les solutions de développement Low-Code pour accélérer la production de solutions, aux fonctionnalités courantes.
Quelle différence avec le no-code ?
Le no-code est simplement un low-code poussé à l’extrême. Il promet d’offrir la possibilité de créer des applications, sans entrer une seule ligne de code à la main. Il se destine notamment aux services métiers qui, du fait de la digitalisation, doivent assurer une réactivité croissante.
Cela dit, cette solution n’est pas miraculeuse car elle se fait au détriment des possibilités de développements complexes.
Qui est le meilleur, Code, Low-Code ou No-Code ?
Comme bien souvent ça dépend de plusieurs facteurs. Prenons les deux principaux, illustrés ci-dessous.
Complexité
Premièrement, la complexité de l’application ou plutôt sa spécificité. Avec un codage manuel, presque tout est possible et des logiciels totalement sur mesure peuvent voir le jour. A l’inverse, à mesure qu’on s’approche du low-code voire du no-code, on se coupe de possibilités de développements trop spécifiques. De fait, le low-code a un impact sur la flexibilité du logiciel.
Compétences requises
Ensuite, le niveau de compétence du développeur. Sans une solide formation en développement logiciel, difficile d’imaginer développer une application par soi-même. C’est bien là tout lintérêt du low-code ! En limitant le besoin en compétences de codage, il offre la possibilité à quiconque a une idée de ce qu’il veut faire, de développer son outil.
Pour conclure
Le low-code n’a rien de magique et il est impossible de bénéficier du meilleur des deux mondes : simplicité et spécificité. Cela dit on peut trouver une solution adaptée à son besoin, et à ses compétences.
Pour cela, n’hésitez pas à vous appuyer sur votre prestataire qui dispose de toutes les compétences pour vous accompagner dans votre transformation numérique.
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